Après avoir connu des développements séparés au cours des 20 dernières années, le commerce physique et le commerce électronique ont profité de la crise pour se réconcilier, et enfin procurer aux consommateurs une expérience unifiée au travers d’un » commerce augmenté « .
Début juillet, Jeff Bezos a quitté la direction optionnelle d’Amazon, une modeste » librairie en ligne » créée en 1994 mais qui est devenue un géant non seulement du E-commerce, mais également désormais du cloud ou des médias pesant la somme astronomique de 1500 milliards de dollars en bourse.
Et au delà du cas emblématique d’Amazon, c’est tout ce secteur qui s’est envolé en quelques années. Selon les projections de Emarketer, le E-commerce pèse désormais 5000 milliards de dollars dans le monde et environ 20% des ventes de détail. Et d’ici quelques années, cette proportion pourrait même dépasser les 25%. En France, le e-commerce a également connu une très forte croissance ces dernières années. Selon la FEVAD, ce secteur pèse désormais 110 milliards d’euros, en croissance annuelle de 10%, et représente environ 14% des ventes de détail.
Mais pour poursuivre leur croissance, les géants du digital cherchent paradoxalement à offrir plus de proximité à leurs clients, avec des boutiques en self service dans le cas d’Amazon, mais surtout avec une formidable accélération des temps de livraison, obligeant certaines boutiques à offrir des » dark stores » ou des » drive piétons » aux faux airs… de véritables boutiques !
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